
La Fondation Georges Boissel, accompagne les usagers depuis 50 ans
Communiqué de presse, 15 octobre 2021
La Fondation Georges Boissel fête ses 50 ans
A l’occasion de ses 50 ans, la Fondation Georges BOISSEL, institution pluridisciplinaire reconnue d’utilité publique, crée l’événement « 50 ans, cinquante arbres ». Des arbres fruitiers de variétés anciennes seront ainsi plantés dans le domaine historique de Saint-Clair-de-la-Tour, afin de reconstituer le verger d’origine.
Spécialisée dans les domaines de la santé mentale, du handicap psychique et de l’accompagnement des personnes en difficulté́ d’insertion sociale, la fondation a été créée en 1971 par Georges Boissel, un bactériologue lyonnais spécialisé dans le traitement des tuberculeux. C’est au sein de ce domaine de 47 hectares qu’il soignait ses patients. Alors que la plupart des sanatoriums de l’époque étaient conçus comme des lieux destinés à « bien mourir », il décida de concevoir d’emblée son domaine comme un lieu de vie. Un détail important puisqu’il constitue aujourd’hui l’ADN de la Fondation. A la suite de la disparition de la tuberculose, le lieu sera transformé en hôpital psychiatrique (le centre hospitalier du Vion), et ce pendant 40 ans. Il déménagera en 2009 au sein du Medipôle de Bourgoin. Si cela fut salutaire pour l’avenir de l’hôpital et son développement, ainsi que pour les conditions de travail des professionnels et de réception des patients, l’avenir du domaine ne fut que partiellement pensé : une MAS (maison d’accueil spécialisée) pour les personnes handicapées psychiques naîtra en 2013, ainsi qu’une structure d’hébergement et d’accompagnement pour enfants autistes, en 2015. En 2016, un premier vrai plan stratégique sera pensé par le Conseil d’administration de la Fondation, couvrant les années 2017 à 2021. Celui-ci prévoyait la structuration et le développement de la Fondation pour en assurer sa pérennité mais rien ne fut véritablement pensé pour ce vaste domaine. Un nouveau plan stratégique, prévu pour 2022-2026, est en cours d’écriture. Un important chapitre sera consacré à ce magnifique domaine afin de lui donner un nouveau souffle.
« Au sortir de cette crise sanitaire, sociale et économique, dans laquelle notre société est en perte de repères, quoi de mieux que de revenir à la terre, à la nature et aux arbres qui la symbolisent ? A vrai dire, nous avions du mal à voir ce que nous pouvions faire de ce magnifique domaine. La pandémie nous a en quelques sortes permis de revenir à l’essentiel. Le choix de ré-internaliser la cuisine avec la création de Regal comme structure d’insertion a été le déclencheur pour imaginer un projet plus vaste encore. De belles rencontres, de celles qui sont évidentes, source d’intelligence collective dans le partage de valeurs communes, ont fait le reste. » explique Heidi Giovacchini, déléguée générale de la Fondation.
Parmi les prochaines actions : la réintégration du verger au sein du domaine, avec la plantation de 50 arbres. Une décision prise suite à la rencontre avec Benoit Lambrey, directeur général de Terideal, président du Fonds de Dotation De Natura (dont la vocation est de réaliser et financer des missions d’intérêt général en faveur de la biodiversité et de l’environnement), et toute son équipe. « Partant du principe que la nature, animale et végétale, est notre alliée, notre matière première, notre ressource, nous avons d’abord imaginé de faire revivre le verger. » ajoute Heidi Giovacchini.
A l’époque du Docteur Boissel, le sanatorium et l’hôpital vivaient en quasi-autarcie pendant des décennies : une authentique ferme, avec cultures et élevages, a permis à des centaines de personnes de vivre en harmonie. De nombreux patients ont retrouvé, ici, grâce à ces activités agricoles, et une nature généreuse, dignité et santé. La tâche est certes considérable, l’idée n’étant pas de rendre le domaine à l’identique mais plutôt de s’inspirer de ce qu’il était en le modernisant, tout en gardant l’esprit initial, celui d’un lieu d’accueil, de réhabilitation, d’insertion et de formation, en y intégrant un rôle nouveau de conservation des espèces, végétales et animales. Un consensus a été trouvé autour d’un mélange d’espèces anciennes, comme la reinette de st Savin, d’espèces endémiques, et d’agrémenter le verger de petits fruitiers et d’arbres palissés qui habilleront joliment les murs.
« Planter un arbre est un acte symbolique. Planter un arbre fruitier c’est prendre en compte sa dimension nourricière, sa dimension vitale. Enfin, nous avons choisi d’en planter 50, pour célébrer les 50 ans de la Fondation Boissel et pour finir de l’enraciner dans son histoire. Mais 50 arbres, c’est un premier projet, ce n’est que le début… »
Contact Presse
Charlotte VERBORG RP
Charlotte VERBORG
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